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sur la radio RGB 99.2 FM



- chaque semaine, une chronique diffusée à 8h15, 10h15, 12h15 et 18h15 (du lundi au vendredi), le samedi à 8h15 et 13h45 et le dimanche à 8h15, 10h15 et 12h15
- chaque dernier mercredi du mois de 19 h à 20h, une émission autour de 4 thèmes : les informations du développement durable, l'interview d'un acteur engagé, le débat, les informations pratiques

Des citoyens inquiets de l’état de la planète soumise à tous les excès des développements qui ne la respectent pas ont décidé de se réunir pour faire « quelque chose »

L’association « Quelle Terre Demain ? » veut mettre en œuvre les moyens nécessaires à la seule réponse qui vaille : une Terre vivante, hospitalière, généreuse, pour demain et les jours qui vont suivre pour nos enfants et tous leurs descendants


Il est temps de faire quelque chose.
De faire savoir ce qui est en train de se produire.

De comprendre les conséquences de nos comportements.

D’apprendre les gestes qui sauvent
De les mettre en œuvre

C’est l’objectif que poursuit l’association « Quelle Terre Demain ? »


Incroyables Comestibles CERGY

 

La vocation des Incroyables Comestibles (IC) est d'inciter les citoyens à passer à l'action et de transformer les espaces publics en potagers à partager pour tous en ville et en pied d'immeuble, avec l'objectif de développer l'autonomie alimentaire, le lien social, et de se réapproprier la terre. Une quinzaine de potagers urbains sur les différentes villes de l'agglomération ont vu le jour depuis 2014 et de nouveaux projets émergent chaque mois.

Les ICCP (Incroyables Comestibles de Cergy Pontoise http://cergy.lesincroyablescomestibles.fr/) proposent diverses activités pour sensibiliser à la protection de l'environnement:

- Ateliers pour se former au jardinage écologique

- Ateliers créatifs, créations et décorations de bacs, construction de fascines, semis, plantations, compostage & gestion des déchets, ballades des potagers , récupération de graines etc...

- Ateliers de cuisine, teinture naturelle, produits cosmétique naturels etc.

- Conférences.

- Rencontres et échanges.

14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 18:30

 

le vieillissement, un enjeu de développement durable by quelle terre demain

 

Sur le plan démographique, on constate un fort vieillissement des pays occidentaux, quelles sont les perspectives en France ?

 

Selon l'INSEE, on devrait augmenter de 62,3 millions d'habitants en 2010 à 70 millions en 2050, les plus de 65 ans passeront de 16,7% de la population en 2010 à 26% en 2050, et les plus de 80 ans de 5% à 10,5%.

Dans le même temps, la population active passera de 50% à 36%, et les jeunes de moins de 20 ans resteront assez stables, passant de 24% à 22%.

Plusieurs raisons à cela : la génération baby-boom (1946 à 1971), la baisse de la natalité qui maintenant reste stable, et surtout l'augmentation de l'espérance de vie qui se situe à plus de 80 ans aujourd'hui, avec un gain de 10 ans en 50 ans et une tendance à encore augmenter lentement.

Ces chiffres permettent de mesurer les enjeux économiques et sociaux de ces évolutions de notre démographie, certes lentes mais irréversibles.

 

Mais au fait, c'est quoi le vieillissement, est-il réel ou ressenti ?

 

Le vieillissement est défini comme un processus graduel et irréversible au fil du temps de modifications physiques, en interaction avec l'environnement physique, social et culturel dans lequel on vit.

Il ne correspond pas vraiment à un âge précis, il est vécu et ressenti différemment selon les personnes et selon l'état de santé.

Pour les jeunes retraités en bonne santé, c'est d'abord une opportunité d'expériences nouvelles, tant en loisirs qu'en engagements associatifs, puis apparaissent peu à peu des difficultés liées à la santé et à la solitude.

Dans notre société actuelle, le vieillissement a souvent une image négative, celle d'un déclin physique qu'on cherche à cacher ou à minimiser face au regard des autres et à l'affichage exacerbé d'une éternelle jeunesse.

On oublie qu'un «senior» c'est aussi une personne dotée d'expérience et de sagesse, et donc un précieux capital transmissible de valeurs humaines.

 

Et quels sont les impacts du vieillissement dans notre société ?

 

D'abord sur le plan économique, avec une faible croissance durable, il y a moins d'actifs, cotisant plus d'années, pour davantage de retraités, qui vivent plus longtemps et qui dépensent davantage pour leur santé.

Cela met en danger la soutenabilité à long terme des systèmes actuels par répartition, fondés sur des objectifs de solidarité intergénérationnelle.

Les systèmes par capitalisation, plus fréquents dans les pays anglo-saxons, sont dépendants de la permanence des gains de productivité et des gains boursiers, ils sont devenus instables et, par exemple, ils ont conduit brutalement de nombeux retraités américains vers la pauvreté.

Le vieillissement de la population est une bombe à retardement : quelles réformes structurelles engager, quels équilibres entre les systèmes par répartition et l'épargne individuelle, comment aider les plus vulnérables, comment gérer les personnes âgées dépendantes, ... ?

 

Davantage de personnes âgées dans notre société, c'est d'autres façons de consommer, c'est davantage de services de proximité ?

 

Les seniors dépensent différemment: les jeunes retraités en bonne santé, davantage pour les activités de loisirs et les nouvelles technologies, et au fur et à mesure de l'âge, selon leur mobilité et selon leurs capacités physiques, davantage pour la santé, pour les services à domicile, …

C'est donc une opportunité d'innovations, par exemple la conception de produits ou services mieux adaptés aux évolutions des modes de vie, plus ergonomiques et plus simples d'utilisation, c'est aussi un potentiel énorme d'emplois de proximité dont les alternatives peuvent être multiples.

En termes d'habitat, compte-tenu de la tendance à rester chez soi le plus longtemps possible, il y aura probablement une demande croissante de petits logements mieux adaptés aux personnes âgées, plutôt regroupés en zones urbaines densifiées près des commerces et des services, et aussi dans des quartiers favorisant la mixité intergénérationnelle.

 

Ce sont des évolutions dont on parle peu , et pourtant … ?

 

Oui, il reste encore beaucoup à faire pour que le développement durable prenne en compte qu'en 2050 on aura 1 habitant sur 3 qui sera un senior, cela suppose des changements de mentalités, de comportements, de modes de vie, pour faire évoluer le vivre ensemble intergénérationnel, ...

Rappelons que 2012 c'est l'année européenne «du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle», une bonne occasion de sensibiliser les citoyens et les décideurs sur une meilleure intégration du vieillissement de la population dans notre société, sur l'accès à des services plutôt qu'à la possession individuelle de biens, et sur la solidarité entre générations.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:30

 

RGB 175-ValeurVerte by quelle terre demain

 

Bonjour Gérard. Lors du magazine du DD de la semaine dernière tu as parlé brièvement de la valeur verte de l’immobilier. J’aimerais qu’on y revienne aujourd’hui.

On se pose parfois la question de la valeur patrimoniale de sa maison en se demandant si faire des travaux en augmente la valeur. L’ADEME et le cabinet SOGREAH ont donc mené une étude inédite et tenté de chiffrer la valeur verte d’un bien immobilier sur le territoire national par une approche théorique.

La « valeur verte » représente la valeur nette additionnelle d’un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale; principalement liée à la performance énergétique du bien (un bâtiment dit « vert » est plus rentable qu’un bâtiment classique, car moins énergivore), elle l'est également à l’accès aux transports en commun, à ses matériaux de construction, à la qualité de son insertion locale, etc.

 

Autrement dit, un logement bien situé, bien conçu et réalisé, performant énergétiquement se vend mieux qu’un logement mal isolé, mal situé, … mais c’est une évidence, alors où est la nouveauté ?

 

L’étude de l’ADEME permet de chiffrer cette différence de valeur, ce qu’on appelle la valeur verte. C’est un calcul théorique qui demandera à être vérifié en examinant les prix des transactions immobilières dans les prochaines années.

Mais il y a un facteur important qui peut perturber le calcul, c’est la pression sur le marché local de l’immobilier : si la demande de logement est forte (ou l’offre insuffisante) les prix de cession augmentent quelle que soit la qualité du bien mis en vente.

La valeur verte trouvera son optimum dans un marché peu tendu et une énergie chère.

 

Peux-tu nous expliquer le mécanisme du calcul ?

 

On prend en compte 2 critères principaux :

- la décote d’un logement peu performant par rapport à la moyenne locale

- la somme des économies d’énergie attendues et ce en fonction de plusieurs hypothèses d’évolution des prix.

Prenons quelques exemples parmi les 8 cas de figure étudiés, exemples représentatifs du logement dans la ville de CERGY-PONTOISE, créée au début des années70, à savoir une maison individuelle de 1972 chauffée au gaz et un immeuble de 1970 chauffé au fuel.

La maison dispose d’une isolation des murs de 3 cm d’épaisseur et de 8 cm en toiture, simple vitrage, très classique à CERGY. Les travaux envisagés sont l’isolation par l’extérieur des murs, ajout de 20 cm d’isolant dans les combles, chaudière à condensation, régulation, ventilation hygroréglable, chauffe-eau solaire, fenêtres, …

 

Alors le résultat est-il intéressant ?

 

La décote a été évaluée à 23.500 euros et la valeur verte additionnelle à 27.700 euros soit un gain vert total de plus de 51.200 euros, c'est-à-dire près de 90% de la valeur des travaux qui ont été estimés à 58.000 euros.

Pour comparer avec mon cas, si je ne tiens pas compte de la valeur verte de ma maison, je ne pourrai pas amortir les travaux de mon vivant car le temps de retour sur investissement dépasse les 30 ans !

 

Et pour un appartement ancien ?

 

La valeur verte a été évaluée à plus de 31.000 euros pour une quote-part de travaux de 21.000. Soit près de 150% de ce montant.

 

Mais s’il n’y a pas de décote à cause d’un marché local sous tension ?

 

Pour la maison la valeur verte est de 50% du montant des travaux et de 83% pour l’appartement : ce n’est pas intéressant quand même ?

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:00

 

 

Marcher en ville, mieux vivre en ville by quelle terre demain

 

Marcher en ville, qu'en est-il aujourd'hui, est-ce vraiment un choix ?

 

Tout d'abord, marcher régulièrement plus de 30 mn/jour c'est bon pour la santé, çà compense les heures où on est assis (au volant, dans le train ou le bus, devant l'ordinateur ou devant la TV), donc voilà déjà une bonne raison de se déplacer à pied.

Environ 40% des gens marchent très peu, ce sont ceux qui font tous leurs déplacements en voiture, et 30% environ marchent plus de 15 mn/jour.

Pour se déplacer en ville on choisit rarement la marche à pied, «çà prend trop de temps», on s'organise donc pour minimiser le temps de marche dans ses déplacements, tant en voiture que pour les correspondances dans les transports en commun.

 

Alors, faut-il continuer à donner la priorité à la voiture en ville ?

 

Ce n'est plus dans l'air du temps, pour des objectifs de qualité de vie urbaine on ne donne plus la priorité à la voiture dans la ville, on évolue progressivement vers un partage de la voirie avec une priorité aux plus faibles, donc aux piétons, d'où les zones 30, les zones de rencontre, etc.

Cela est possible dans les centres ville historiques, qui sont des lieux d'activités diversifiés et d'habitat dense, par exemple à Paris plus de 54% des déplacements se font à pied contre 24% en moyenne sur la France.

Mais çà l'est moins dans la majorité des zones urbaines développées depuis plus de 50 ans, l'organisation fonctionnelle de l'urbanisme (zones d'habitat, zones d'activités, grandes surfaces) a conduit à organiser la ville pour la voiture et à favoriser un étalement urbain qui a augmenté les distances parcourues, puis les temps de déplacements.

 

Et quels sont les avantages de la marche à pied ?

 

Rappelons que 25% des trajets en voiture font moins de 1km, avec la marche à pied c'est moins de 15 mn et une économie de 280 g de CO2.

Compte tenu des temps de démarrage et de stationnement d'une voiture, et parfois du trafic aux heures de pointe, la marche à pied devient plus efficace sur des trajets courts jusqu'à 20 mn (1.2 km), d'où par exemple l'intérêt des pédibus pour emmener les enfants à l'école.

La marche à pied est également attractive si elle se combine avec des commerces de proximité, des lieux ludiques ou artistiques, des espaces de détente, la marche à pied devient alors à la fois un mode de déplacement, une opportunité de vie sociale et un plaisir de vivre en ville.

Mais soyons réalistes, la marche à pied n'est pas un mode de déplacement unique, sauf pour quelques chanceux, elle se combine avec l'utilisation des transports en commun, et aujourd'hui on constate beaucoup d'efforts des collectivités et des opérateurs de transports pour créer des activités commerciales et des espaces attractifs dans les lieux de correspondances.

 

Ce sont les avantages, y a-t-il des inconvénients ou des contraintes ?

 

Ce n'est pas gagné dans une société envahie par la voiture, les cyclistes et à fortiori les piétons, qui ne sont pas protégés derrière une carapace de métal, doivent trouver leur place sur la voirie en toute sécurité, la limitation de la vitesse des voitures (30, voir 20 km/h) est une réponse technique, nécessaire mais non suffisante, le code de la rue, publié en 2008, y ajoute le respect du plus faible et des règles de partage de la voirie, cela implique pour le piéton des efforts de vigilance et de discipline … on peut affirmer aujourd'hui que chacun peut mieux faire.

En effet, les accidents de piétons sont encore très nombreux, 600 piétons meurent chaque année, souvent des enfants ou des personnes âgées, et la plupart des accidents se produisent en traversant la chaussée.

Enfin, la cohabitation sur le trottoir avec les rollers et les trottinettes, les obstacles sur le trottoir (par exemple, stationnement de 2 roues) renforcent les exigences de vigilance du piéton en ville.

 

En conclusion, quelles perspectives pour faciliter la marche à pied ?

 

Au delà de considérations d'efficacité environnementale, le progrès de la marche à pied est directement associé aux concepts de qualité de vie urbaine, d'économie de proximité, de densité diversifiée, de sociabilité des espaces publics urbains, c'est aussi davantage de liberté pour appréhender son environnement immédiat, se déplacer à pied fait voir les choses et les gens autrement, à un rytme plus lent qui permet davantage d'interactions, … on parle aujourd'hui de marchabilité d'une ville !

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:30

 

c'est un vrai scandale ! by quelle terre demain

 

Bonjour Jacques. Pourquoi titres-tu ta chronique « C’est un vrai scandale ! » ?

 

Parce que, où va-t-on, si nous, en France, nous que la nature ou la providence a dotés de tous les privilèges, où va-t-on, si nous ne sommes pas à l’abri de la sècheresse. Je vous cite quelques titres relevés dans la presse et rassemblés par la Fondation Nicolas Hulot, dernièrement :

«La situation hydrologique en France atteint un seuil d'alerte.»

«En France, les agriculteurs redoutent une nouvelle sècheresse.»

«Sècheresse préoccupante en France, après un automne et un hiver secs.»

«90 % des nappes phréatiques sont en déficit en France.» «Sècheresse : les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture s'affrontent à fleurets mouchetés.»

 

Bien, d’accord, il n’a pas assez plu, cette année, mais pourquoi cries-tu au scandale ?

 

Tout d’abord, je crois, parce que çà fait du bien de crier au scandale de temps à autre : que ce soit justifié ou non, ça détend, ça évacue du stress et, après, on se sent mieux. Là, mon prétexte a été que la multiplication de ces alertes concernant la France, leur répétition année après année, m’a fait penser au Sahel pour lequel nous sommes tellement habitués qu’on n’y fait même presque plus attention …

«On se croirait au Sahel» m’a traversé l’esprit avec un nette connotation d’humour noir.

 

Notre situation n’a en effet pas grand-chose à voir avec celle que subissent un certain nombre de pays du Sahel.

 

Oui, et mon sentiment de scandale s’est très vite reporté sur l’ensemble des gaspillages qui sont les nôtres : arroser son jardin, laver sa voiture avec de l’eau potable, une eau dont la seule gestion nous est actuellement facturée 4€ par mètre cube, laisser couler l’eau à grand débit pendant qu’on se lave les mains, arroser ses champs à la lance en plein soleil… J’ai souvent le sentiment que l’immense amélioration de nos conditions de vie que représente l’eau courante, nous a conduits à en mésestimer totalement la valeur. C’est vraiment trop facile !...

 

Tu aimerais donc que l’on retourne chercher l’eau du puits ? Tu enverrais, sans doute, le petite Cosette, espèce de vilain Thénardier ?

 

Non, je n’irais pas jusque-là, quoique … Mais plus sérieusement, le sentiment de ne disposer que d’une quantité finie de quoi que ce soit vous permet d’en apprécier correctement la valeur.

Pour en revenir à la question de l’eau en France, j’aimerais qu’émerge enfin une volonté politique pour inciter les agriculteurs à des techniques de culture et d’irrigation moins dévastatrices pour nos

nappes phréatiques : cultures panachées où sur un même sol des plantes peu gourmandes en eau protègent d’autres cultures en leur faisant de l’ombre et en maintenant ainsi de l’humidité dans le sol. Irrigation par goutte à goutte. Et si dans le même temps on luttait contre l’usage intensif d’engrais et de pesticides qui polluent nos cours d’eau qui nous empoisonnent et qui tuent nos agriculteurs.

Toi, tu as regardé l’émission Infrarouge «La mort est dans le pré», sur la 2, mardi 17 avril.

Oui, c’était un peu tard (22h40) comme souvent, pour des sujets qui fâchent, mais sans nous révéler des choses totalement inattendues, cela montrait bien qu’aujourd’hui, en France, un certain nombre d’agriculteurs meurent de cancer de la vessie, cancer du pancréas, cancer des os parce qu’ils manipulent des produits soi-disant sans danger que leurs fabriquent quelques 4 ou 5 grands groupes industriels dans le monde. «Si vous vous protégez bien, il n’y a aucun risque !» Mais comment bien se protéger quand la cote que l’on porte, les gants, les bottes sont imprégnés de produits dangereux et qu’il faut bien les manipuler pour les laver…

En conclusion, c’est une raison supplémentaire pour privilégier le «bio».

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 09:32

Flyer-demonstrations-hauts-de-cergy.jpg

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 16:59

 

 

l'illusion de la voiture électrique by quelle terre demain

 

 

A chaque salon de l’automobile dans le monde, à chaque rencontre d’un dirigeant d’un constructeur de voitures, à chaque conférence de presse d’un responsable politique dont le territoire abrite un constructeur automobile, on ne parle que de la voiture électrique, LA solution au problème de la raréfaction annoncée du pétrole. Mais toi, Gérard, tu tords le nez Pourquoi ?

 

Dans les années 50 (1950) les prévisionnistes (souvent des amateurs de science-fiction) annonçaient l’arrivée prochaine des voitures volantes, indépendantes des structures terrestres et des contingences physiques : je crains fort que la voiture électrique n’appartienne au même phantasme : tout le monde en parle, tout le monde y croit, la promeut, en fait la publicité comme étant LA solution à la disparition annoncée du pétrole. Je n’y crois pas du tout !

 

Mais pourtant, pour faire rouler un véhicule terrestre sans pétrole (ou gaz, ce qui est le même) et sans revenir au gazogène, on ne voit comme solution accessible à court terme que l’énergie électrique.

 

Oui et c’est bien là le problème, la question qu’il faut se poser. Passons sur les performances médiocres de ce type d’énergie (stockage difficile, autonomie limitée, …) pour se demander d’où vient l’électricité qui fera rouler cette voiture miracle. On a le choix : l’électricité qui nous est distribuée est produite par la transformation d’énergie thermique, cette chaleur étant essentiellement produite par la combustion de carburants fossiles (il n’y en aura bientôt plus à des coûts acceptables) ou par l’énergie nucléaire, dont Fukushima nous a rappelé la dangerosité, et dont la matière première, l’uranium, est comme le pétrole une ressource finie qui devrait être épuisée d’ici un siècle ou 2.

 

Mais il y a d’autres sources d’électricité, les énergies renouvelables issues de l’eau, du vent, du soleil, le projet ITER de fusion nucléaire …

 

Je suis désolé de devoir te mettre devant un certain nombre de réalités : ITER est pour l’instant un axe de recherche qui demandera qu’on résolve une difficulté consistant à concevoir une cuve résistant à des températures qui, aujourd’hui, feraient fondre n’importe quelle casserole ! Si on voulait produire par des capteurs photovoltaïques toute l’électricité consommée en France actuellement il faudrait couvrir tout le territoire (55000 km2) de deux couches de capteurs solaires : impensable !

 

Oui, mais je ne vois pas en quoi la voiture électrique serait une illusion

 

Tu vas voir, en ne raisonnant que sur le cas de la France, sans aggraver la question par la prise en compte du développement ultra rapide du parc automobile (ou de scooters et mobylettes) des pays émergents. Pour recharger les batteries d’un véhicule électrique, il y a plusieurs possibilités, allant d’une recharge rapide (1 h 30 environ) mais qui fait un appel de puissance important avec des équipements adaptés, à une recharge « douce » de 8 à 10 heures sur une prise électrique familiale.

 

Oui, cela joue sur la disponibilité du véhicule, mais on n’utilise une automobile que pendant 5% de sa vie : alors où est le problème ?

 

Petit calcul : le parc de voitures particulières en France est transformé par un coup de baguette magique en véhicules électriques. Que se passe t’il quand le soir venu les gens rechargent leur véhicule en même temps qu’ils cuisinent, allument la télévision, l’ordinateur, … s’ils utilisent la recharge lente (qui les prive de leur véhicule pour la nuit) il faudrait 2 centrales nucléaires de plus ! de l’autre côté, en recharge rapide, c’est 17 l’équivalent de 17 centrales qu’il faudrait ! or on parle plus de fermer des centrales nucléaires que d’en créer de nouvelles …

 

Donc la promesse de la voiture électrique pour remplacer l’essence ou le gasoil n’est …

 

… qu’une illusion : j’y reviendrai toujours, la solution c’est la sobriété, la baisse de la demande !

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 15:20

 

 

La ruche qui dit oui by quelle terre demain

 

 

Qu’est-ce que ce titre de ta chronique : « la ruche qui dit oui ! »

 

Je l’admets, c’est assez ésotérique et mérite plusieurs gros sous-titres !

Mais avant de t’éclairer je voudrais rappeler l’intérêt que nous portons (l’association Quelle Terre Demain, ses membres et les différentes commissions auxquelles nous participons), l’intérêt donc pour les circuits courts alimentaires, dont nous faisons sans arrêt la promotion.

 

Oui, je te suis sur ce terrain, nous avons identifié plusieurs circuits, fait leur promotion, organisé des visites etc. En quoi la « ruche qui dit oui ! » s’insère dans notre démarche ?

 

Il s’agit d’une nouvelle forme de circuit court, différent des AMAP, de la vente directe à la ferme, des marchés locaux, … et j’ai découvert qu’il en existait plusieurs sur notre territoire de CERGY-PONTOISE, à VAUREAL, OSNY , puis à AUVERS SUR OISE et bientôt à ACHERES, CHANTELOUP les VIGNES, VIGNY, etc. le réseau se développe très vite ! il y en a 393 actuellement en France

 

Arrête de nous faire languir, de quoi s’agit-il ?

 

Il s’agit de combiner circuits courts et achats groupés de façon à garantir à chacun (producteur, consommateur et distributeur) le meilleur prix et la meilleure rémunération : une ruche permet la rencontre d’une demande avec une offre et, spécificité du système, la rencontre n’a lieu que s’il y a équilibre entre les deux acteurs : on pourrait dire qu’il s’agit d’une micro-bourse puisque la transaction n’a lieu que si les parties sont d’accord.

 

Mais cela ressemble aux AMAP bien connues ?

 

Pas tout à fait car une AMAP fonctionne selon la formule d’un contrat qui lie les parties : l’acheteur s’engage à acheter chaque semaine un panier dont le contenu est déterminé par le producteur de légumes ou de fruits. C’est un système assez rigide, avec peu de souplesse et sans possibilité de choix par l’acheteur.

 

Une « ruche qui dit oui ! » se présente comme une solution plus souple, mais concrètement comment ça marche ?

 

Comme une bourse qui cherche à rapprocher le vendeur et l’acheteur. Une ruche fonctionne grâce à la puissance de la consommation collaborative : en formant une communauté de voisinage, les consommateurs bénéficient de meilleurs prix.

 

La Ruche qui dit Oui ! permet à ses membres (qui redeviennent des locavores) de se fournir en produits frais et locaux directement auprès des producteurs de leur région, pour redécouvrir le goût des aliments de saison, souvent bio (ce peut être des fruits, légumes, viandes, produits laitiers etc.). Grâce à un portail site internet, une communauté de voisins se forme, devient une Ruche et organise des achats groupés auprès des producteurs locaux. Chaque semaine, les producteurs viennent déposer les commandes à la Ruche, et le responsable y organise un moment de distribution où les membres se retrouvent.

 

Une ruche est donc un groupement d’achat, mais qui gère la bourse ?

 

Il y a deux niveaux :

Localement il faut un lieu où se feront les livraisons, ce lieu devient vite un espace de convivialité, d’échanges, …

Une plateforme internet : c’est là que tout se passe, les commandes, les paiements, etc.

 

Mais qui paye quoi ?

 

Quand l’accord est passé (sur les prix et quantités), le paiement est fait avant livraison via la plateforme. La rémunération est de 10% pour le gérant de la ruche et 10% pour le site gestionnaire.

Un exemple : quand un producteur vend 0,50 euro un céleri rave à la coopérative et qu’on le retrouve à 2,00 euros au supermarché, on est heureux de l’acheter 1,50 euro sachant que le producteur a encaissé 1,20, la plateforme 0,15 et la ruche locale 0,15 euros.

 

Il n’est pas compliqué de savoir qui a gagné (le producteur 70 ct d’euro, le consommateur 50ct, la plateforme 15 ct et la ruche locale 15 ct) et qui a perdu : serait-ce le système de distribution du type « coopérative - grande surface » ?

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 10:00

Savez vous où sont les iles MIDWAY ?


Dans le pacifique nord, à plus de 3000 kilomètres de toute présence humaine (sauf les 40 habitants qui l'occupent), c'est un atoll qui a accueilli des pistes d'aviation américaines pendant la guerre 39-45.

L'archipel, ainsi que les eaux environnantes, fait partie du refuge faunique national de l'Atoll-Midway, une des composantes du site du patrimoine mondial.


Les iles sont le refuge des albatros, espèce protégée, qui vivent dans ce sanctuaire marin !

 

Loin des humains ... et pourtant la présence humaine est très visible, ce petit film (3 mn 56) vous en apporte la preuve : cliquez ici ... link

Ou copiez l'adresse suivante : www.midwayfilm.com/

 

Je ne dis rien de plus, regardez et agissons s'il en est encore temps.

 

 

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:30

 

 

Point trop n'en faut by quelle terre demain

 

Bonjour Jean-Pierre, quel est le sujet de ta chronique aujourd’hui ?

 

Bonjour, je voudrais illustrer en ce début de XXIème siècle le dicton « utiliser un éléphant pour écraser une noix » avec l’exemple des moteurs de recherche et de la référence du marché : le moteur de recherche de Google.

Ce moteur est très puissant et permet de trouver beaucoup d’informations en un minimum de temps ; tellement puissant que pour une requête simple, « hotel en Galice », on obtient plus de 400 réponses !

Mais il est aussi très consommateur d’énergie et donc émetteur de beaucoup de gaz à effet de serre…

 

Rechercher sur internet est-il si consommateur que cela car on ne fait qu’utiliser des moyens existants ?

 

Surfer sur le Net s'avère doublement polluant pour l'environnement dans le sens où les serveurs consomment de l'électricité et dégagent de la chaleur, donc il faut les refroidir.

En particulier, le moteur de recherche de Google trouve sa puissance dans le grand nombre de serveurs qui stockent les données indexées… et cela se paie en un coût énergétique très important.

Les coûts estimés d’internet sont ;

        les courriers électroniques : 136 kg Eq CO2 par salarié et par an  (dans une entreprise de 100 personnes, sur la base de 56 emails reçus et 33 envoyés par jour)

        les requêtes effectuées sur Internet (web) :  9,9 kg Eq CO2 par salarié et par an (sur la base de 2,66 recherches par jour par salarié)

        les supports de transmission de documents tels que les clés USB : 11g eq CO2 pour 1 transfert d’un fichier de 10 Mo à une personne sur une clé de 512 Mo

 

Et quel rapport avec ton dicton sur l’éléphant ?

 

Eh bien on utilise souvent le moteur de recherche le plus puissant Google pour faire des recherches simples qui ne nécessitent pas vraiment cette puissance.

C’est le message du dicton : on utilise la puissance de l’éléphant alors qu’un casse-noix suffit !

 

Mais rechercher sur internet est très utile, non ?

 

Bien sûr, je ne remets pas en cause l’utilisation d’internet, juste d’utiliser le moyen approprié à son besoin.

Il y a des moteurs de recherche alternatifs à Google pour les recherches que l’on a à faire au quotidien.

Par exemple des moteurs solidaires qui reversent une part de leur revenu à des projets solidaires, comme : http://www.veosearch.com ou http://www.jeplanteunarbre.com/fr.

Mais aussi des moteurs classiques moins consommateurs : http://www.exalead.fr, http://www.kartoo.com, http://www.voila.fr...

 

Et comment peut-on lutter contre l’augmentation constante du trafic internet et des recherches en particulier ?

 

L'Ademe préconise d’utiliser des mots clés précis lors des recherches, de saisir directement l’adresse lorsqu'on la connaît, d’enregistrer les sites que l'on utilise souvent dans ses "favoris" : autant d'actions qui permettent de gagner 5 kg éq CO2 par an et par personne.

 

En conclusion ?

Un développement plus durable passe par une optimisation des ressources que l’on utilise au quotidien. Faisons un geste pour la Planète au quotidien avec internet !

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 10:32

 

Pourquoi acheter des salades venant de Nantes, des pommes de terre venant du Nord, des carottes, des fraises venant d'Espagne et des poireaux venant d'Allemagne alors que près de chez nous des maraichers en produisent ? Venez les découvrir avec nous.

 

 

 

 

Visite de la plaine des maraichers

Vendredi 6 avril

Programme

 

Rendez-vous à 10 heures, boulevard des maraichers, à l’entrée du bois de CERGY, au pied de la « butte à JUJU»

 

Le but de cette visite est de présenter aux habitants des exemples de circuits courts alimentaires : 2 exploitations font de la vente directe à la ferme, en plus d’autres activités

 

1/ Accueil à LA RIVOISE par Monsieur DUVAL, président du syndicat des producteurs de la plaine :

-      Présentation de la plaine (surface, exploitations, …)

-      Présentation et visite de l’exploitation : hangars, serres

-      Mode de distribution des produits

2/ Accueil « aux plaisirs du jardin » par Monsieur CROCHOT :

-      Présentation de l’exploitation et visite : hangar et serres

    Mode de distribution des produits

3/ Vers 11h30, retour vers les exploitations : présentation des produits (achat possible).

 

 

plan d'accès :

link

 

 

 

 

 

 

 

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